La
lutte s'inscrit dans la durée, en Saône et Loire comme
partout en France
les
11 et 18 mars sur les quais à Mâcon !
7000
manifestants pour s'opposer à la réforme, à Mâcon, le 7
mars !
18 mars 2023 - Aurélie Trouvé à Montceau-les-Mines
!
La
France Insoumise montcellienne organise un grand débat,
Mardi
21 mars, 19h30
Salle
Polyvalente du Centre Nautique
Avec la
participation d'Aurélie Trouvé.
25 février 2023 - Soutien local à la grève dans le Clunisois !
Un
collectif "Caisse de grève du Clunisois" s'est formé en vue
d'organiser des manifestations alimentant une caisse de
grève à usage local. Pour plus d'informations, contactez caissedegreve.cluny@free.fr
Organisation de projections, de concerts, de manifestations de
rue, etc.
(voir agenda).
- le 15 mars, 18h30, au Pain sur la Table, à Cluny, projection
de Debout les femmes !
- le 4 mars, à partir de 11h, tractages à la sortie des
hypermarchés, ainsi que sur le marché, avec concert de rue de
la Fanfarrosoir !
- le 25 février à 20h, salle Justice et Paix, à Cluny,
projection de La Sociale
25 février 2023 - LFI
71 - communiqué retraites
23 février 2023 - GA
Macon - communiqué retraites
13 février 2023 - Soutien de la NUPES locale aux caisses de
grève !
11 février 2023 - On
lache (toujours) rien !
Une
mobilisation historique à Mâcon: 5000 personnes pour dire non
à la réforme des retraites.
Le
11 février
8 février 2023 - On
lache rien !
Le
mouvement ne faiblit pas à Mâcon !
Interview
d'un militant LFI sur Nostalgie, le 7 février
Photographies
des manifestations du 31 janvier et du 7 février
6 février 2023 - SUD
Education 71-21
Lettre
ouverte du collectif d'Accompagnants des Elèves en Situation
de Handicap (AESH) de Saône-et-Loire et de Côte d'Or
à
Claire Guichard, députée des Hauts-de-Seine, suite aux propos
qu'elle a tenus à l'Assemblée Nationale le 27 janvier dernier
Vous
avez fait un choix, Mme la Députée
Vous
avez tenu, lors d'une réunion de la commission des finances à
l'assemblée nationale le 27 janvier dernier, les propos
suivants : "La vie est faite de choix [...] beaucoup d’AESH
[…] choisissent ce statut pour avoir les mercredis et les
vacances scolaires, et elles assument. "
En tenant de tels propos pour justifier la précarité qui nous
est imposée, vous semblez méconnaître la notion de statut de
la fonction publique, dont nous sommes en réalité privées :
nous n'avons pas choisi cette absence de statut professionnel,
ni la précarité et le salaire en dessous de 800 euros.
Mais surtout, en tenant de tels propos, c'est vous qui avez
fait un choix : celui de vous en prendre avec mépris aux plus
précaires, alors même que vous semblez ne rien connaître de
leur situation.
Car, sans généraliser outre mesure comme vous le faites,
quelle est cette situation ?
La majorité des AESH sont des femmes. Nombre d'entre
elles sont isolées et élèvent seules leurs enfants. Vous
conviendrez qu'un salaire de 800€ net par mois n'est pas
suffisant pour vivre. Beaucoup d'AESH cumulent avec un, voire
deux emplois pour réussir à joindre les deux bouts. Le
saviez-vous : elles sont dans l'obligation de demander la
permission à leurs supérieurs de cumuler leur emploi avec un
autre. Permission qui ne leur est pas toujours accordée. Donc
non, quand on est AESH ce n'est pas un choix de vivre en
dessous du seuil de pauvreté. Demander aux restos du cœur
des colis alimentaires non plus. Nos vacances scolaires ne
nous permettent pas d'emmener les enfants à la mer mais à
travailler ailleurs, tout comme les mercredis.
Nous sommes négligées par nos DSDEN qui ignorent nos appels ou
nos mails. Dans nos établissements nous souffrons bien souvent
d'un manque de considération de la part de notre hiérarchie
qui ne voit pas d'inconvénients à nous imposer des tâches qui
ne font pas partie de nos missions. Il faut dire aussi qu'il
n'y a pas vraiment de cadre et que les circulaires
s'enchaînent et que chacun se les approprie comme il en a
envie, bien entendu au détriment des AESH qui ne sont jamais
consultées.
Nous sommes censées faire partie de l'équipe pédagogique mais
on n'est pas toujours prévenues des réunions ou des projets
scolaires et on ne nous demande jamais notre avis, comme si
nous n'étions pas des personnes humaines et vivantes.
Nous ne sommes pas vraiment formées à ce métier, mis à part
quelques heures théoriques et sans intérêt la première année.
Pas de brevet de secourisme non plus. Nous sommes amenées à
suivre plusieurs élèves en même temps, ou dans différents
établissements pas forcément proches, au détriment des élèves.
Au fil du temps nous avons de plus en plus affaire à des
élèves devant lesquels nous nous trouvons démunies car nous
faisons le travail d'éducateur spécialisé sans la formation
qui va avec.
Nous vous invitons enfin à visionner les vidéos de notre
chaîne youtube qui vous apportera les connaissances
nécessaires sur le métier d'AESH et leurs conditions de
travail et de vies : "ça nous est arrivé AESH ».
Oui, nous aimons notre travail, mais qu'il est difficile de le
pratiquer au quotidien !
Face au tollé que vos propos ont suscité, vous avez
rapidement dû présenter vos excuses : "Mes mots d’hier ont pu
laisser penser que je minore les difficultés qu’elles
traversent. Ce n’est pas le cas. Aussi, je présente mes
excuses à ceux qu’ils ont heurté".
Ces contritions condescendantes, dont on ne comprend pas bien
à qui elles sont destinées, vous donneront peut-être bonne
conscience à peu de frais. Cependant, vous ne revenez
pas sur vos dires : aussi nous ne pouvons que refuser ce que
nous considérons comme de fausses excuses.
De réelles excuses consisteraient par exemple à regarder la
situation des AESH en face et à faire d'autres choix : vous
pourriez par exemple utiliser votre mandat de députée pour
porter une loi créant un véritable statut accompagné d'un
salaire décent.
Mais au delà de vos propos justifiant notre salaire misérable,
vous avez plutôt choisi de soutenir un gouvernement qui nous
maintient dans la plus grande précarité, et qui aggravera
encore cette précarité avec la réforme des retraites. En effet
avec nos carrières souvent hachées et nos temps partiels
imposés, il sera encore plus difficile de parvenir à la
retraite avec une pension à taux plein. Pour combler un
déficit temporaire qui, d'après le COR, ne menace pas le
système des retraites, vous êtes ainsi de ceux qui ont choisi
de prendre dans nos poches et celles des autres travailleuses
et travailleurs pauvres plutôt que d'aller chercher l'argent
là où il se trouve : par exemple dans les 100 milliards de
fraude fiscale ou dans les exonérations de cotisations
sociales et autres cadeaux faits au patronat.
Vous avez donc fait un choix Mme la Députée, et nous nous
permettons de vous conseiller d'en faire un autre,
diamétralement opposé : celui d'œuvrer pour plus de justice
sociale.
En attendant, soyez assurée, Mme la Députée, de notre
détermination à lutter pour un vrai statut, un vrai salaire,
et des conditions de travail dignes.
Le collectif AESH 21-71,
soutenu par les syndicats SUD éducation 21-71, CGT Educ'action
71, SNUipp-FSU71, Snes-FSU71
Mâcon Infos - 24
janvier 2023
Réforme
des retraites : 6 rassemblements en Saône-et-Loire le 31
janvier
Communiqué de l'intersyndicale de Saône et Loire (CGT, CFDT,
FO, UNSA, CFE-CGC, Solidaires et FSU :
Une puissante mobilisation qui oblige au retrait
Ce 19 janvier, partout sur le territoire, plus de 15 000
travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont
mobilisé-es mis en grève et/ou ont manifesté en Saône et
Loire, dans le public comme dans le privé, contre la réforme
des retraites de ce gouvernement.
Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts
de la population. Elle ne s'y trompe pas, puisque même avant
d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la
pétition intersyndicale.
Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la
retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui
permette de vivre dignement. Le message est très clair : le
gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la
retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la
durée de cotisation. D'autres solutions existent, elles ont
malheureusement été balayées d'un revers de main.
L’ensemble des organisations syndicales réaffirme son
opposition à la réforme et sa détermination à avoir un système
de retraite juste, financé aussi par un autre partage des
richesses. Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette
première mobilisation massive, les organisations syndicales
appellent dès à présent à une journée de grève et de
manifestation interprofessionnelle.
L'intersyndicale départementale invite la population à signer
massivement la pétition, et appelle à multiplier les actions
et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises
et services, dans les lieux d'étude, y compris par la grève,
pendant la période du 23 janvier au 31 janvier.
L’intersyndicale tiendra une conférence de presse le 23
janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des
ministres, et soutient l’ensemble des actions qui se mettront
en place.
Elles appellent les salarié-e-s et les jeunes à préparer des
assemblées générales pour discuter des poursuites de la
mobilisation.
Et alors que le gouvernement appelle les organisations
syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays,
nous réaffirmons qu'il est et sera le seul responsable de
cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10
rejettent cette réforme injuste et brutale.
Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de
réforme des retraites, c’est pourquoi l’intersyndicale appelle
à une nouvelle journée de grèves et de manifestations
interprofessionnelles le 31 janvier. L’intersyndicale
départementale se réunira le 1er février à 10 h 00.
Les rassemblements intersyndicaux de la Saône et Loire
- Autun : 14h30 Parking de la gare
- Chalon : 14h30 Maison des syndicats
- Louhans : 10h00 Place de la Charité
- Mâcon : 14h30 Maison des syndicats
- Montceau : 14h30 Place de la Mairie
- Le Creusot : 14h30 Devant L’ALTO
Chalon Infos - 22
janvier 2023
SUD
éducation 21-71 répond au député de Saône et Loire, Rémy
Rebeyrotte
Oui,
soyons sérieux M. le Député
Le syndicat SUD éducation 21-71 répond ici à une tribune du
député Rebeyrotte, publiée le 16 janvier dans Info Chalon,
dans laquelle il invite à faire preuve de sérieux sur le
dossier du projet de réforme des retraites.
Les millions de personnes qui ont manifesté ce jeudi 19
janvier contre ce projet, semblent avoir saisi l’injustice de
cette réforme et le manque de sérieux de ceux qui la
réclament. Revenons donc, si c’est encore nécessaire, sur
certains arguments du député.
Par un raisonnement démographique simpliste, il avance la
nécessité de cette réforme pour sauver dans la durée notre
système de retraites. Le Conseil d’Orientation des Retraites,
service du Premier Ministre, a au contraire réalisé
différentes projections dans son rapport de septembre 2022 et
aucune d’entre elles ne correspond à un scénario catastrophe,
et ce jusqu’en 2070. Son président l’a à nouveau dit ce jeudi
19 janvier : "Les dépenses de retraites ne dérapent pas, elles
sont relativement maîtrisées, dans la plupart des hypothèses,
elles diminuent plutôt à terme".
Il existe évidemment des mesures susceptibles de renforcer le
financement de notre système social, sans obliger l’ensemble
de la population à travailler deux ans de plus. En vrac et au
choix :
-fin des exonérations et allègements de cotisations sociales
patronales (elle assurerait une rentrée annuelle de 75
milliards d’euros dont 17 directement dans les caisses de
retraite)
-mise en place d’une surcotisation sociale patronale
équivalente à celle d’un taux plein sur l’emploi à temps
partiel et d’une cotisation sociale sur les dividendes,
affectées aux caisses de Sécurité Sociale
-augmentation des cotisations sociales patronales (0,8% de
cotisation en plus assurerait 12 milliards d’euros en plus
chaque année)
-vraie égalité salariale femmes / hommes (la revalorisation
des rémunération des métiers féminisés rapporterait 14
milliards d’euros annuels aux caisses de retraites selon la
Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse)
-augmentation des salaires (qui fait mécaniquement augmenter
les rentrées de cotisations sociales)
-réduction du temps de travail hebdomadaire à 32h sans perte
de salaire ni flexibilité avec une politique déterminée de
création d’emplois dans les services publics (santé,
éducation, écologie, culture…)
-rétablissement de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, vraie
lutte contre l’évasion fiscale, taxation des super-profits …
Bien sûr, ces mesures s’inscrivent dans une politique de
partage des richesses qui n’est pas celle mise en œuvre par le
gouvernement, au service des intérêts capitalistes. La
laborieuse tentative de « pédagogie » de M. Rebeyrotte est un
bien pauvre enfumage qui ne trompe personne : il s'agit une
nouvelle fois de faire des économies sur le dos des
travailleuses et travailleurs confronté·es aux plus grands
risques.
Chacun·e appréciera enfin le « sérieux » avec lequel le député
conclut son propos : « Ce qui m'a surpris à l'inverse, c'est
la dimension sociale de la réforme, ses avancées, son
rééquilibrage vers plus de justice […] Ce serait dommage de
passer à côté de telles avancées sociales. »
La notion de progrès social semble ici fort mal comprise par
le député. Rappelons qu’elle consiste en des changements
d’organisation sociale en vue d’améliorer les conditions de
vie de toutes et tous. La « case » n’est définitivement « pas
cochée » dans le projet du gouvernement, pour reprendre à
nouveau les termes du député.
SUD éducation 21-71 appelle donc à poursuivre et amplifier
massivement la lutte contre ce projet antisocial à l’occasion
de la prochaine journée de mobilisation nationale du 31
janvier et lors des différentes actions locales qui pourront
être organisées d’ici là.
Mâcon Infos - 19
janvier 2023
Réforme
des retraites : une mobilisation record à Mâcon
Les
premiers comptes faisaient état de quelque 3 000
manifestant.e.s (selon police et syndicats). ACTUALISÉ :
Toutes les photos de la manifestation
Notre article à 15h18
Il était largement annoncé et l'heure est venue. De très
nombreuses personnes se sont rassemblées sur la place des
Cordeliers à partir de 14h30 à l'appel d'une intersyndicale
regroupant la CGT, FO, la FSU, l'UNSA, la CFDT, la CFE-CGC et
Solidaires. Associations militantes et partis politiques de
gauche et d'extrême gauche sont au rendez-vous.
À noter la participation du CASC, Collectif Alternatives
Sociales et Citoyennes composé de citoyennes et de citoyens,
soutenu par des organisations telles que AMi - ATTAC - EELV -
Ensemble - France Insoumise – GRS - PG – PS - PCF ; de
l'association Femmes solidaires ; du PRG ; de la NUPES.
Actualisé à 19h45
Plus de 3 000 manifestants confirmés cet après-midi. La ville
préfecture n'avait pas connu une telle mobilisation depuis
décembre 2019, année de la première tentative de réforme des
retraites ! Et encore, on était plus proche des 2 000 à
l'époque. Puis le covid était passé par là, le gouvernement et
le président ajournant leur réforme.
Les suites à donner seront fonction des réponses apportées par
le Président et son gouvernement dans les jours qui viennent.
Mais d'ores et déjà les organisations syndicales se réuniront
demain à 10h00 pour envisager les suites.
16 janvier 2023 -
Communiqué Femmes Solidaires 71
NON ! La réforme des retraites n'est pas juste pour les
femmes
Manifestons le 19 janvier 2023
Paru dans Mâcon Infos
Une
réforme qui touchera plus les femmes : chaque fois que l’on
repousse la durée de cotisation requise, elle est toujours
moins atteignable pour les femmes
Les femmes rencontrent plus de freins et de difficulté à
valider une carrière complète : la charge de la famille,
le temps partiel subis (En 2020, 26 % des femmes
salariées à temps partiel le sont pour s’occuper de leurs
enfants ou d’une personne dépendante), la probabilité de
devenir aidant pour un proche en perte d’autonomie (60%
des proches aidants sont des femmes), tous ces évènements sont
autant de moments venant impacter la carrière professionnelle
des femmes. Les femmes ont donc des carrières plus facilement
fragmentées que les hommes.
Contrairement
à ce que se borne à répéter le gouvernement, la réforme des
retraites ne sera pas plus juste pour les femmes. Non
seulement elle ne propose rien pour réduire les inégalités de
pension entre les femmes et les hommes, mais en plus, elle
risque de les creuser en allongeant la durée de cotisations. Selon
la moyenne de liquidation de leurs droits à la retraite et
en cas de passage de l’âge de départ de 62 à 64 ans, une
femme née en 1975 devra travailler, en moyenne, 19,2 mois
supplémentaires alors qu’un homme, né la même année, verra
son temps de travail augmenter, en moyenne, de 15,7 mois.
(Source : Conseil d’Orientation des Retraites, DREES)
Ce
Mardi 10 Janvier, jour de la présentation du projet de loi
remanié, repoussant l'âge de départ à la retraite à 64 ans,
les féministes n’ont toujours pas été entendues. Malgré
quelques annonces favorables, économistes, syndicats et
militantes dénoncent une réforme qui, non seulement ne répond
pas aux inégalités femmes-hommes, mais risque de les creuser.
Les femmes qui sont le plus concernées par les carrières
hachées verront donc mécaniquement baisser le montant de leurs
pensions et/ou devront partir plus tard à la retraite.
Dire
que la reforme serait féministe est complètement indécent !
La retraite des femmes est de 40% inférieure a celle des
hommes !
• Le report de l'âge légal pénalise les femmes les plus
pauvres.
• QUID de la pénibilité des métiers féminins qui, déjà, est
peu prise en compte dans le système actuel des retraites.
• On pense aux charges associées aux métiers masculins mais on
oublie la pénibilité des charges pour les femmes travaillant
dans les Commerces, les Ehpads , les postes dans les
Usines ; etc...
• On s'est focalisé sur les violences faites aux femmes
mais on oublie les violences économiques qui sont également
très fortes .
• Car chaque fois que l’on repousse la durée de cotisation
requise, elle est toujours moins atteignable pour les femmes,
notamment par l’absence de mise en place par les employeurs de
l'égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les
hommes au travail.
Les
femmes vont sortir perdantes de cette nouvelle réforme des
retraites !!!
Nous
comptons sur vous pour aller manifester, car l'enjeu est
important.
Chalon
sur Saône – 14H30 – Maison des Syndicats
Mâcon – 14H30 – Maison des Syndicats
Montceau les Mines - 14H30 - Esplanade de la Mairie
Femmes
Solidaires 71
JSL - 13 janvier 2023 -
Benoit Montaggioni
Réforme
des retraites : la bataille a commencé sur les réseaux
Avant
même les premières manifestations, les Insoumis du Chalonnais
publient une longue réponse à un tweet de Louis Margueritte,
député Renaissance du Chalonnais, qui défend l’intérêt de la
réforme des retraites présentée par Élisabeth Borne.
La
réforme n’a été présentée que mardi en fin d’après-midi et les
premières mobilisations dans la rue sont encore en train de
s’organiser. Mais sur internet la bataille des retraites a
déjà commencé. Le groupe “Chalon l’Insoumise” a notamment
remarqué un tweet du député Renaissance de Saône-et-Loire
Louis Margueritte. Ce bon soldat de la Macronie relaye déjà la
bonne parole du gouvernement sur les plateaux télé pour
convaincre de la nécessité de la réforme.
"Justice et équilibre. Cette réforme est le fruit de plusieurs
mois de concertation. Le rehaussement de l'âge de départ sera
accompagné de nouveaux droits pour les salariés. L'objectif
est de sauver notre système de retraites par répartition."
Des
arguments que le député déploie également sur les réseaux
sociaux. Ainsi, quelques minutes après les annonces
d’Élisabeth Borne, le 10 janvier, il tweetait les
arguments suivants : « meilleure prise en compte des
carrières longues, validation de trimestres pour les aidants
familiaux, fonds d’investissement dans la prévention de
l’usure professionnelle d’un milliard d’euros. »
Un
message sur lequel ont sauté les membres du Groupe “Chalon
L’insoumise” pour tenter de le démonter point par point.
« Rien d’autre ? Un peu comme si on mettait un joli
papier pour emballer un bien vilain cadeau. » Dans un long
message de réponse, signé par Sylvie Herody, membre du
parlement de la Nupes, le groupe “Chalon L’insoumise”
développe :
« ASSUMEZ !
Monsieur Margueritte, que la réforme c’est aussi, et surtout,
le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans. Et que cela va
toucher y compris ceux et celles qui sont sur le point de
partir : quelqu’un né après le 1er septembre 1961
devra travailler 3 mois de plus, celui qui est né en 1962, 6
mois de plus, 9 mois de plus s’il est né en 1963 etc. […]
ASSUMEZ que c’est aussi un passage progressif de 42 à 43
annuités ! Ainsi ceux qui auront fait des études et qui
commenceront donc à travailler plus tard subiront de plein
fouet cette mesure : 65, 66, 67 ans… !
ASSUMEZ que les seniors sont déjà à près de 40 % en
inactivité (chômage, maladie, invalidité) et que le recul à 64
ans va donc les maintenir 2 années de plus au chômage :
c’est un surcoût énorme (et passé sous silence) pour
l’assurance chômage !
Alors certes, un index de surveillance de l’emploi des seniors
va être mis en place, un machin qui sera certainement une
« usine à gaz », de surcroît non contraignant !
ASSUMEZ que la retraite minimum à 1 200 € (85 %
du SMIC) est un leurre ! D’abord parce qu’il faudra pour
cela avoir une carrière complète : or 70 % de ceux
qui ont aujourd’hui une pension inférieure à ce montant N’ONT
PAS une carrière complète ! Et puis c’est une mesure qui
a été inscrite dans une loi… de 2008, jamais appliquée par les
gouvernements successifs ni par M. Macron depuis 2017 !
Cette soi-disant mesure n’est donc pas un progrès : juste
un rappel à la loi !
ASSUMEZ que les femmes, qui ont le plus souvent des carrières
incomplètes et perçoivent une retraite inférieure de 40 %
à celle des hommes, ne verront donc aucune amélioration !
ASSUMEZ que ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans, le
plus souvent dans des métiers pénibles, pourront partir en
carrière longue à 62 ans et non plus à 60 ans ! Soit 44
ans de cotisations : carrière longue, oui TRÈS longue…
C’est oublier que l’espérance de vie « en bonne
santé » est en moyenne de 63 ans, que l’espérance de vie
des plus modestes est inférieure de 13 ans à celle des plus
aisés et que, lorsque les premiers parviennent à la retraite,
ils ont le dos cassé ou les genoux détruits ! »
Et les
Insoumis chalonnais terminent leur communiqué par une citation
en guise de dernier coup de poignard : « Franchement
ce serait assez hypocrite de décaler l’âge légal de départ en
retraite. Quand on est soi-même en difficulté, bon courage
déjà pour arriver à 62 ans ! » Des mots prononcés en
avril 2019 par un certain… Emmanuel Macron.
11 janvier 2023 -
Catherine Amaro (LFI)
Catherine
Amaro (LFI - Mâcon) sur Nostalgie, au sujet de la réforme
des retraites
11 janvier 2023 - Communiqué de presse NUPES 71
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA NUPES 71
Les
organisations EELV, LFI, PS et PCF du département de Saône et
Loire communiquent :
« LA
NUPES 71 EN CAMPAGNE POUR NOS RETRAITES
Alors
que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos
concitoyen-nes confrontés à l’inflation persistante, le
Président de la République et le gouvernement s’obstinent à
vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite à 64
ans.
Il n’y a pourtant aucune nécessité économique à cette réforme.
Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il n’y a pas de
menace de déficit insurmontable de notre système de retraite.
Les formations politiques de la NUPES s’opposent totalement à
cette réforme injuste et inefficace, rejetée par une majorité
de Français-es et toutes les organisations syndicales de
salarié-es. Ensemble, nous défendons notre système de retraite
par répartition. A l’opposé de tout recul de nos droits
sociaux, la solidarité et le climat conditionnent notre
système social et l’habitabilité de la terre à moyen terme.
Pour obtenir le retrait de cette réforme, nous nous inscrivons
totalement dans la campagne de la Nouvelle Union Populaire
Ecologique et Sociale contre le projet de réforme
gouvernementale.
Nous proposons de rencontrer les Unions départementales des
syndicats pour envisager d’éventuelles initiatives communes et
la création de collectifs locaux permettant la mobilisation la
plus large et nous soutiendrons toutes les dates et
initiatives d’action qu’elles décideront.
Nous tiendrons une conférence de presse le lundi 16 janvier à
Chalon pour informer sur l’ensemble des initiatives communes
prises par nos organisations dans les communes et
circonscriptions du département, à la rencontre des habitants,
des jeunes, des retraité-es, des chômeurs avec la tenue de
meetings et la diffusion du tract national commun de la NUPES
qui décrypte le projet de loi du gouvernement. »