Plus
d'un millier de manifestants ont défilé pour une
hausse des salaires
Trois manifestations étaient organisées ce jeudi en
Saône-et-loire pour demander des hausses de salaires.
Q'uils soient du privé ou du public, du secteur de la
santé, de la logistique ou de l'éducation, ils étaient
plus de 1100 à défiler dans les rues de Montceau,
Mâcon et Chalon. Selon le rectorat de Dijon, 8,69% des
enseignants de l'académie étaient en grève (11,01% au
niveau national).
Mâcon Infos - 29
septembre 2022
MÂCON
: Quelque 300 personnes ont répondu à l'appel au
rassemblement interprofessionnel de la CGT et de la
FSU
Retrouvez le reportage très complet de Mâcon Infos sur
le cortège de Mâcon.
JSL - 27 septembre 2022
- Fernand Ribeiro
La
manifestation silencieuse et symbolique de Mâcon
citoyens
Lundi soir, en marge du conseil municipal de Mâcon,
les six élus du groupe d'opposition Mâcon citoyens ont
manifesté de manière silencieuse et de façon
symbolique dans l'hémicycle.
Alerter les élus, mais également les personnes
présentes dans la salle sur les urgences du moment.
C'est en ce sens que les six élus du groupe
d'opposition Mâcon citoyens ont manifesté de manière
silencieuse pendant un quart d'heure avant le coup
d'envoi de la séance à 18 h 30. Les revendications
portaient essentiellement sur les urgences du moment ;
à savoir le climat, le social, le sanitaire ou encore
le climat. « Nous voulons à tout prix et par tous les
moyens réveiller les consciences de chacun »expliquent
d'une même voix la cheffe de file du groupe
d'opposition Eve Comtet-Sorabella et son collègue
Gabriel Siméon. « L'idée étant tout simplement mais
avec force et conviction de provoquer un électrochoc.
»
Cette manifestation s'est déroulée dans le calme,
presque dans un silence de cathédrale, sans aucune
perturbation pour le conseil municipal. Le groupe
Mâcon citoyens prévient déjà que ce type d'action est
susceptible d'être reconduite ici… ou ailleurs.
26 septembre 2022 -
Centrale nucléaire de Bugey
Extension
de la centrale de Bugey à deux réactions EPR
La modification du SCOT BUCOPA, dont on trouvera les
résultats de l'enquête publique dans le lien, a pour
principal objet de créer une zone d'aménagement à côté
de l'actuel site nucléaire du Bugey, pour permettre
son extension et la construction de deux réacteurs
EPR2. Les terrains concernés sont actuellement classés
en zone agricole ou agricole et carrière. Dès que le
SCOT sera modifié, les PLU des communes de Saint
Vulbas et Loyettes seront révisés pour transformer ces
terrains en zone d'aménagement.
JSL - 26 septembre 2022
- Benoit Montaggioni
Ils
tentent de maintenir allumée la flamme de la Nupes
Ce samedi, l’ancien candidat Nupes aux législatives
Richard Béninger organisait une assemblée citoyenne à
l’échelle de la 3e circonscription de Saône-et-Loire.
L’obsession de cet Insoumis ? Que l’alliance avec les
écologistes, les socialistes et les communistes
perdure au-delà des législatives et à l’échelle
locale.
À l’intérieur de la petite salle communale sur
laquelle a été scotchée une affiche aux couleurs de la
Nupes, plusieurs chants retentissent ce samedi. Un
Bella Ciao repris à tue-tête ou encore une version
remaniée des Petits Papiers de Régine transformée pour
l’occasion en “Laissez passer les sans-papiers”. Sur
un paper-board, les amendements votés par chaque camp
à l’Assemblée sont détaillés. L’occasion de rappeler
que seule la gauche unie a voté en faveur de la
revalorisation des retraites de 5,5 %, du SMIC à 1 500
euros ou des loyers bloqués. (...)
JSL - 17 septembre 2022
- Adrien Wagnon
Les
opposants au projet d’hôtel de luxe profitent des
Journées du patrimoine pour manifester
Samedi, une centaine de personnes se sont rassemblées
sur la place de la République, à
Saint-Laurent-sur-Saône, pour marquer leur opposition
au projet d’hôtel de luxe qui pourrait voir le jour
dans la commune. Ils ont notamment défendu la «
préservation du patrimoine » de la commune.
La date de la manifestation, organisée par le
collectif Belles Rives et l’association Environnement
patrimoine Saint-Laurent, était symbolique. Samedi, le
rassemblement contre le projet de construction d’un
hôtel de luxe à Saint-Laurent-sur-Saône , qui s’est
déroulé en présence de quelques membres du Club
hôtelier du Mâconnais, s’est tenu le premier jour des
Journées européennes du patrimoine.
JSL - 16 septembre 2022
- Rédaction
Insoumis,
socialistes et écologistes appellent à une « marche
contre la vie chère » le 16 octobre
Le Parti communiste et les syndicats ne font pas
partie de cet appel. Hausse des salaires, blocage des
prix de l'énergie et des produits de première
nécessité, taxe immédiate sur les super-profits,
investissement « massif » pour une « bifurcation
écologique » ou encore retraite à 60 ans feront partie
des revendications du cortège.
On sait désormais quand aura lieu le grand
rassemblement voulu par la gauche. Dans un communiqué
transmis à l'AFP ce vendredi, la France insoumise, le
Parti socialiste, Europe-Ecologie-Les-Verts et
d'autres organisations politiques et associatives
appellent à une « grande marche contre la vie chère et
l'inaction climatique » le 16 octobre à Paris. « Cette
initiative nationale s'inscrira dans la continuité des
mobilisations engagées par les syndicats et
associations, dont les journées nationales d'action
des 22 et 29 septembre et la mobilisation climat du 23
septembre », précisent ces organisations.
Les syndicats ont dit en début de semaine qu'ils ne
feraient pas partie de l'appel, contrairement à ce que
souhaitait Jean-Luc Mélenchon, qui appelait à la
constitution d'un nouveau « Front populaire ». Le
Parti communiste, pourtant espéré par le reste de la
Nupes mais qui souhaite laisser la priorité aux
syndicats, ne figure pas dans cet appel. Celui-ci peut
toutefois accueillir d'autres signataires dans les
prochaines semaines, selon les organisateurs.
«
Le pouvoir macroniste refuse d'augmenter les salaires,
de geler les loyers ou de bloquer les prix face à la
vie chère »
« Les prix explosent et les fins de mois sont de plus
en plus difficiles. Mais le pouvoir macroniste refuse
d'augmenter les salaires, de geler les loyers ou de
bloquer les prix face à la vie chère », écrivent ces
organisations, parmi lesquelles Générations, le
Nouveau parti anticapitaliste, Ensemble !, la Gauche
démocratique et sociale (GDS), L’Alternative, La Voix
lycéenne, Nouvelle Donne, le Parti ouvrier indépendant
(POI) et Pour une Écologie Populaire et Sociale
(PEPS). « Pire encore, il prévoit de nouvelles
attaques contre le régime des retraites et
l'assurance-chômage et organise la destruction des
services publics, notamment ceux de l'éducation et de
la santé », ajoutent-elles.
Il a aussi constaté une « hétérogénéité » des
politiques publiques entre les différentes
collectivités. Le texte augmenterait la dotation
globale des collectivités. Mardi, la présidente de la
région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé le
gel des tarifs de la restauration scolaire et des
transports dans les lycées de sa région.
Par ailleurs, « la planète brûle et l'eau manque », «
mais le gouvernement, déjà condamné pour inaction
environnementale, poursuit une politique
antiécologique », dénoncent-elles. « Cette situation
ne peut plus durer. Nous lançons un appel à une grande
marche contre la vie chère et l'inaction climatique à
Paris le dimanche 16 octobre, précédée par des
initiatives symboliques le samedi 15 octobre »,
indiquent ces organisations. Hausse des salaires,
blocage des prix de l'énergie et des produits de
première nécessité, taxe immédiate sur les
superprofits, investissement « massif » pour une «
bifurcation écologique » ou encore retraite à 60 ans
feront partie des revendications du cortège.
JSL - 15 septembre 2022
- Olivier Philippe
Rentrée
de l’opposition municipale : « Picsou aussi a une
gestion saine ! »
Les six élus de l’opposition de gauche au conseil
municipal pointent des défaillances démocratiques et
s’opposent à la révision du plan local d’urbanisme.
Le maire Jean-Patrick Courtois a dû avoir les oreilles
qui sifflaient ce jeudi. Comme à chaque fois que
l’opposition de gauche, Mâcon citoyens, se réunit. Au
cours d’un point de rentrée, Ève Comtet-Sorabella, à
la tête du groupe de six élus, a particulièrement
insisté sur le « haut niveau d’imposition dans la
ville » rapporté à un investissement qu’elle estime
relatif de la part de la (...)
L'informateur de
Bourgogne - 13 septembre 2022
Éducation
nationale : la NUPES s'intéresse aux écoles de
Montceau
La baisse de la population à Montceau-les-Mines,
s’accompagne d’une baisse du nombre d’élèves dans les
écoles maternelles et élémentaires. A la rentrée de
2016 il y avait 555 élèves en maternelle et 791 élèves
en élémentaire. Cette année à la rentrée il y avait
444 élèves en maternelle et 665 élèves en élémentaire.
Soit une baisse globale de 17,6%.
Écoles fermées depuis 2016 :
École maternelle « Colette » ex Bois garnier. École
maternelle « Erik Satie » ex Haut de Sorme. Groupe
primaire « Camille Claudel » ex La Sablière. École
maternelle « Suzanne Valandon » ex Bois-Roulot. École
primaire « Voltaire » ex École élémentaire de
Bellevue. École maternelle « Clara Schuman » et École
élémentaire « Jean Rostand » ex La Lande.
La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale,
dans son programme, prévoit une autre politique pour
l’école:
Reconstruire une école globale pour l’égalité et
l’émancipation
Réduire partout les effectifs par classe pour faire
mieux que la moyenne européenne, qui est actuellement
à 19 élèves par classe, en priorisant les classes de
pré-élementaire, les lycées professionnels et les
établissements relevant de l’éducation prioritaire
Permettre la scolarisation dès 2 ans pour les parents
qui le souhaitent
Objectif « zéro décrocheur » : renforcer les
dispositifs de rattrapage scolaire en proposant des
accompagnements collectifs et individuels adaptés.
Rétablir les RASED dans le premier degré
Établir une nouvelle carte scolaire intégrant les
établissements privés, et une carte de l’éducation
prioritaire qui réponde aux besoins éducatifs et mette
fin à la ségrégation scolaire, en concertation avec
les collectivités, syndicats et associations de
parents d’élèves
Moduler le financement des établissements privés sous
contrat en fonction de leur respect de la carte
scolaire et des obligations de mixité scolaire
Étendre la scolarité obligatoire à 18 ans, en
proposant, si nécessaire, une garantie d’autonomie à
partir de 16 ans
Garantir la variété des langues vivantes enseignées et
leur apprentissage dès le CP
Augmenter le nombre de classes pour les élèves
primo-arrivants
JSL - 31 août 2022 -
Rédaction
La
Nupes propose la gratuité des fournitures, cantines et
sorties scolaires
105 députés de la Nupes ont signé une proposition de
loi pour « garantir la gratuité de l'éducation ».
Cette loi vise à rendre gratuits les fournitures, les
cantines, les manuels, les sorties scolaires, les
transports et activités périscolaires gratuites de la
maternelle au lycée.
Il y a quelques jours, le gouvernement a évoqué sa
volonté d'avoir des fournitures scolaires gratuites en
2023. Ce mardi, la Nupes est allée plus loin. La
coalition de gauche unie a présenté à l'Assemblée
nationale une proposition de loi pour « garantir la
gratuité de l'éducation ». Cela englobe les
fournitures, les cantines, les manuels et les sorties
scolaires, de la maternelle au lycée. Les transports
et activités périscolaires sont aussi concernés.
Budget total de ces mesures: 7,9 milliards d'euros.
En raison de « l'inflation sur les matières premières
comme la pâte à papier », « les familles sont
confrontées à l'augmentation du prix des fournitures
scolaires », de 10 à 40% selon les cas, a fait valoir
le député LFI Paul Vannier lors d'une conférence de
presse.
Signée par 105 députés de la Nupes
La proposition, signée par 105 députés de la Nouvelle
union populaire écologique et sociale (Nupes), vise à
garantir « la gratuité réelle de l'Education
nationale, un principe constitutionnel aujourd'hui qui
n'est pas garanti », a-t-il ajouté.
Il a aussi constaté une « hétérogénéité » des
politiques publiques entre les différentes
collectivités. Le texte augmenterait la dotation
globale des collectivités. Mardi, la présidente de la
région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé le
gel des tarifs de la restauration scolaire et des
transports dans les lycées de sa région.
« C'est une PPL [proposition de loi] de principe », a
déclaré la députée et coordinatrice de Générations
Sophie Taillé-Polian, par exemple « pour les sorties,
c'est un principe, on ne se pose pas de question, tout
le monde vient! ».
La député insoumise Sarah Legrain a expliqué: « On
nous dit parfois que la tarification sociale permet
que les plus fortunés contribuent davantage, mais
l'impôt est fait pour ça, et nous on veut éviter les
logiques de charité où certains disent : +Etre
contents de payer plus pour la cantine de son enfant
pour que le petit d'à côté puisse manger+ ».
La cheffe de file des socialistes de la commission
Education, Claudia Rouaux, a admis: « Cette PPL nous a
d'abord bousculés, les socialistes préfèrent
auditionner d'abord... Mais elle a le mérite d'ouvrir
un débat ».