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Juin 2022
  Juillet 2022

   Mâcon Infos - 16 juin 2022
 

« Trop de projets urbains », une alliance de collectifs d'habitants alertent la population

Face à la multiplication tous azimuts de projets dits « d'urbanisation » dans l'agglomération mâconnaise, nombre d'habitants font le constat de la dégradation de leurs lieux de vie avec toujours plus de constructions et toujours moins de terres agricoles et d'espaces verts.

Les collectifs et associations d'habitants du Quartier Sud de Mâcon, de Flacé et Belles Rives de Saint-Laurent, ainsi que de l'association Présence de Loché - soutenus par des associations dont Sauvegarde de Soufflot et du Patrimoine Mâconnais - dénoncent cette densification débridée ne respectant ni le patrimoine ni l'environnement. En désaccord avec les projets des municipalités et de la communauté de communes, ces collectifs ont ainsi décidé de s'allier afin d'avancer ensemble et de défendre leurs visions.

Tous souhaitent être vigilants quant aux projets initiés, s'opposer à une urbanisation excessive et à une densification débridée et s'impliquer dans la sauvegarde du patrimoine existant.

Les élus doivent être à l'écoute des citoyens !

Cette alliance de collectifs mènera ainsi des actions pour informer la population de l'agglomération, notamment le samedi 25 juin sur le marché de Mâcon et devant l’hôtel de ville.

Elle regroupe :

Le collectif d'habitants du Quartier Sud de Mâcon qui déplore un manque d'investissement de la mairie pour améliorer le cadre de vie du quartier ainsi que des projets d'aménagement sur des espaces agricoles et des espaces verts ;

Le collectif d'habitants de Flacé qui conteste depuis novembre la vente d’une partie du stade de Flacé et sa bétonisation, ainsi qu'une révision du Plan local d’urbanisme (PLU) qui entraine L'artificialisation de terres agricoles et l’urbanisation d'espaces verts ;

L'association Présence de Loché qui conteste le projet de PLU vers des constructions sur de nombreuses parcelles de la commune associée et la disparition de terres viticoles et agricoles ;

Le collectif Belles Rives de Saint-Laurent qui conteste un projet d'hôtel à proximité du pont de Saint-Laurent, Monument historique depuis 1987.

   Mâcon Infos - 13 juin 2022 - Patrick Monin

« Pour la première fois, l'élection présidentielle désavouée »

Je tiens à remercier l’ensemble des électrices et des électeurs qui se sont déplacés pour faire entendre leur voix au premier tour des élections législatives.

Pour la première fois depuis l’instauration du quinquennat, les élections législatives viennent désavouer l’élection présidentielle : la Nupes est en tête du premier tour. Avec 27,5 % des suffrages, cette dynamique se confirme dans la 1ère circonscription de Saône-et-Loire.

Bien des voix viennent minimiser cet événement, vous appelant à opter pour la stabilité. Les tenants de l’ordre établi vous grondent : ne les écoutez pas ! Ils vous annoncent le chaos en cas de victoire de la gauche, mais qu’avons-nous connu ces cinq dernières années sinon le chaos ? Qui a profité de chaque crise pour nous ôter un peu plus de droits ? Qui a continué « quoi qu’il en coûte » à gouverner pour enrichir les puissants, au détriment des équilibres sociaux et écologiques ? Qui a ajouté la crise aux crises ?

Nous avons l’occasion d’infliger à Emmanuel Macron le vote sanction qu’il mérite, de rompre avec l’instabilité sociale et économique qu’il a favorisée, de redonner à la démocratie, à la justice et aux enjeux sociaux et écologiques leur place dans la vie politique : la place centrale.

Nous nous attaquerons aux inégalités, nous relèverons le défi climatique, celui de l’effondrement de la biodiversité, des services publics et du pouvoir d’achat. Mieux : du pouvoir de vivre dignement. Nous refonderons une démocratie vivante.

Maintenant, une nouvelle élection commence : grâce à vous, tout est désormais possible et face au candidat de Macron, le choix est clair.

Votre voix peut écrire une nouvelle page de l’histoire. Le premier tour éveille un espoir. Ce dimanche 19 juin, transformez-le en victoire.

   Mâcon Infos - 10 juin 2022 - Patrick Monin

Le réalisme économique de la NUPES

Le 30 mai, Elisabeth Borne déclarait à l’ensemble des candidats Renaissance : « (la NUPES et le RN) ont la radicalité des slogans et des postures, quand nous incarnons la radicalité des actes et des résultats ». Les trois ‘blocs’ de la présidentielle sont donc radicaux, mais seuls les Marcheurs le sont par leurs actes. Parce qu’ils sont au pouvoir et que les programmes des autres seraient irréalistes.

Ces derniers jours, certains experts l’ont claironné dans les médias, à propos du programme économique de la NUPES, notamment le soutien aux revenus les plus bas (« Face à la gauche, les économistes en gardiens du temple », Mediapart, 26 mai). Cela ne fera que renforcer l’inflation, disent-ils, puisque la demande augmenterait alors plus vite que l’offre. Les pauvres doivent rester pauvres, sous peine de connaître une inflation qui les rendrait encore plus pauvres.

A cela, ils opposent depuis longtemps une politique de l’offre : soutenir l’investissement des entreprises par de l’argent public. Si elles investissent, elles produisent et emploient, et les aides publics « ruissellent » sur tous. Alors que soutenir le pouvoir d’achat engendre inflation et déficits.

Mais est-ce vrai, ici et maintenant ? Écoutons d’autres économistes qui étudient la réalité de la vie économique française : l’effet multiplicateur des aides publics varie entre une politique de l’offre et une politique de la demande. Ce jargon est essentiel, les grandes questions de politique économique qu’on vous demande de trancher reposent en partie sur le sens de cette phrase.

Qu’est-ce que l’effet multiplicateur ?

Si l’État aide les entreprises, et que 1000 euros d’aide aboutissent à 800 euros de croissance, c’est une politique de l’offre, et son multiplicateur est de 0.8 (comme ce fut le cas du plan de relance de 2020) – une politique donc inefficace qui creuse les déficits, produit une part de l’inflation actuelle et décuple les grandes fortunes. Comme le soutient Georges Nurdin, dans Capital (21 mai), préconisant de réduire la masse monétaire et de bloquer en partie les prix et les marges. Capital n’est pourtant pas un magazine d’extrême-gauche…

Si l’État soutient le pouvoir d’achat des 50 % les moins riches, et que 1000 euros d’aide aboutissent à 1180 euros de croissance (la consommation appelle la production donc la richesse et l’emploi), cette politique de la demande (avec un multiplicateur de 1,18) est dès lors efficace. Or justement, la politique de la demande de la NUPES est calculé à partir de ce multiplicateur tout à fait réaliste : de 1960 à 2010, la France a en effet oscillé entre 1,96 et 1,39 (La dette publique : précis d'économie citoyenne, 2021). Voilà pourquoi les mesures de la NUPES sont « modérées » (Thomas Piketti, Le Monde, 7 mai), quoique « justifiées et nécessaires » (Henri Sterdyniak, corédacteur du Manifeste des économistes atterrés, Alternatives Economiques, le 27 mai).

Relever les bas salaires et les minima sociaux, soutenir les retraites, contrôler les prix des biens de première nécessité (qu’il faudra définir ensemble) est donc à la fois juste et plus réaliste, que les programmes dispendieux de LREM/Renaissance et du RN. De quelle « radicalité des actes et des résultats » parle donc Elisabeth Borne ? De celle qui s’obstine fanatiquement dans ses préjugés ou de celle qui attaque les problèmes à la racine, sans a priori – comme la NUPES ?

   Mâcon Infos - 9 juin 2022 - Patrick Monin

« Nous voulons une société de coopération et de solidarités

Candidat à la 1re circonscription de Saône-et-Loire, Patrick Monin et sa suppléante Catherine Amaro étaient à Mâcon mercredi soir, devant 130 personnes pour leur dernière réunion publique.

Plusieurs personnalités étaient également présentes pour apporter leur soutien : Bruno Bernard (EELV) président de la métropole du Grand Lyon, Jérôme Durain, sénateur PS de Saône-et-Loire, Stéphen Kerckhove, directeur général de l'association Agir pour l'environnement, Claire Mallard, présidente du groupe Écologistes et solidaires au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Nicole Eschmann, militante écologiste, ancienne conseillère régionale pour les Verts et coprésidente du comité de soutien de Patrick Monin , Ève Comtet Sorabella, présidente du groupe Mâcon Citoyens au conseil municipal de Mâcon, ou encore Thierry Grosjean, ex porte parole France Nature Environnement 71.

Ils ont dit…

Nicole Eschmann, première intervenante, a évoqué les problématiques des secteurs de la santé, l'éducation, l'environnement et la souffrance de la population : « L'environnement est le combat du siècle. Voter c'est beaucoup mais ce n'est pas tout. »

Claire Mallard est revenue sur la campagne intense menée par Patrick Monin et ses qualités : « Patrick, tu as su fédérer autour de toi. Cette campagne reflète ta personnalité si efficace pour la transformation écologique de notre territoire. »

Jérôme Durain était présent à trois titres, l'ami, le militant et le parlementaire : « Le Parti socialiste est au cœur de la gauche. Je représente tout le parti socialiste ce soir... J'ai hâte de travailler avec Patrick Monin sur la réhabilitation du travail parlementaire. Le travail de terrain et le travail tout court feront de Patrick Monin un très bon député pour cette circonscription. »

Ève Comtet Sorabella a renchéri : «  Elisabeth Borne ne fera rien pour diminuer la pauvreté et permettre l'accès à une nourriture saine... La psychiatrie demeure le parent pauvre de la santé. Les salariés du secteur alimentaire ne sont pas les mieux lotis... Macron parle de décisions de rupture, mais où sont-elles ? La rupture, ce sera les 12 et 19 juin. Patrick doit être élu pour ses compétences, sa culture, son empathie afin qu'une majorité inverse la tendance politique ».

Thierry Grosjean, 50 ans de militantisme, est revenu sur les enjeux globaux : biodiversité, réglementation climatique et s'est dit : « en avoir assez des discours, il faut maintenant agir pour l'environnement mais pas n'importe comment. »

Bruno Bernard a cité les changements apportés à Lyon : « Nous avons pu en deux ans, démontrer qu'une majorité composée de socialistes et d'écologistes peut fonctionner et changer le quotidien des habitants. »

Catherine Amaro a dénoncé la situation de l'emploi, la précarité croissante de la population et l'écologie en souffrance avant de développer quelques priorités pour changer la vie et protéger le climat.

Patrick Monin a ensuite pris la parole (voir enregistrement du discours sur la page Législatives 2022).


 

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