L'informateur de
Bourgogne - 13 septembre 2022
Éducation
nationale : la NUPES s'intéresse aux écoles de Montceau
La baisse de la population à Montceau-les-Mines, s’accompagne
d’une baisse du nombre d’élèves dans les écoles maternelles et
élémentaires. A la rentrée de 2016 il y avait 555 élèves en
maternelle et 791 élèves en élémentaire. Cette année à la
rentrée il y avait 444 élèves en maternelle et 665 élèves en
élémentaire. Soit une baisse globale de 17,6%.
Écoles fermées depuis 2016 :
École maternelle « Colette » ex Bois garnier. École maternelle
« Erik Satie » ex Haut de Sorme. Groupe primaire « Camille
Claudel » ex La Sablière. École maternelle « Suzanne Valandon
» ex Bois-Roulot. École primaire « Voltaire » ex École
élémentaire de Bellevue. École maternelle « Clara Schuman » et
École élémentaire « Jean Rostand » ex La Lande.
La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, dans son
programme, prévoit une autre politique pour l’école:
Reconstruire une école globale pour l’égalité et
l’émancipation
Réduire partout les effectifs par classe pour faire mieux que
la moyenne européenne, qui est actuellement à 19 élèves par
classe, en priorisant les classes de pré-élementaire, les
lycées professionnels et les établissements relevant de
l’éducation prioritaire
Permettre la scolarisation dès 2 ans pour les parents qui le
souhaitent
Objectif «?zéro décrocheur » : renforcer les dispositifs de
rattrapage scolaire en proposant des accompagnements
collectifs et individuels adaptés. Rétablir les RASED dans le
premier degré
Établir une nouvelle carte scolaire intégrant les
établissements privés, et une carte de l’éducation prioritaire
qui réponde aux besoins éducatifs et mette fin à la
ségrégation scolaire, en concertation avec les collectivités,
syndicats et associations de parents d’élèves
Moduler le financement des établissements privés sous contrat
en fonction de leur respect de la carte scolaire et des
obligations de mixité scolaire
Étendre la scolarité obligatoire à 18 ans, en proposant, si
nécessaire, une garantie d’autonomie à partir de 16 ans
Garantir la variété des langues vivantes enseignées et leur
apprentissage dès le CP
Augmenter le nombre de classes pour les élèves primo-arrivants
JSL - 31 août 2022
La Nupes
propose la gratuité des fournitures, cantines et sorties
scolaires
105 députés de la Nupes ont signé une proposition de loi pour
« garantir la gratuité de l'éducation ». Cette loi vise à
rendre gratuits les fournitures, les cantines, les manuels,
les sorties scolaires, les transports et activités
périscolaires gratuites de la maternelle au lycée.
Il y a quelques jours, le gouvernement a évoqué sa volonté
d'avoir des fournitures scolaires gratuites en 2023. Ce mardi,
la Nupes est allée plus loin. La coalition de gauche unie a
présenté à l'Assemblée nationale une proposition de loi pour «
garantir la gratuité de l'éducation ». Cela englobe les
fournitures, les cantines, les manuels et les sorties
scolaires, de la maternelle au lycée. Les transports et
activités périscolaires sont aussi concernés. Budget total de
ces mesures: 7,9 milliards d'euros.
En raison de « l'inflation sur les matières premières comme la
pâte à papier », « les familles sont confrontées à
l'augmentation du prix des fournitures scolaires », de 10 à
40% selon les cas, a fait valoir le député LFI Paul Vannier
lors d'une conférence de presse.
Signée
par 105 députés de la Nupes
La proposition, signée par 105 députés de la Nouvelle union
populaire écologique et sociale (Nupes), vise à garantir « la
gratuité réelle de l'Education nationale, un principe
constitutionnel aujourd'hui qui n'est pas garanti », a-t-il
ajouté.
Il a aussi constaté une « hétérogénéité » des politiques
publiques entre les différentes collectivités. Le texte
augmenterait la dotation globale des collectivités. Mardi, la
présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a
annoncé le gel des tarifs de la restauration scolaire et des
transports dans les lycées de sa région.
« C'est une PPL [proposition de loi] de principe », a déclaré
la députée et coordinatrice de Générations Sophie
Taillé-Polian, par exemple « pour les sorties, c'est un
principe, on ne se pose pas de question, tout le monde vient!
».
La député insoumise Sarah Legrain a expliqué: « On nous dit
parfois que la tarification sociale permet que les plus
fortunés contribuent davantage, mais l'impôt est fait pour ça,
et nous on veut éviter les logiques de charité où certains
disent : +Etre contents de payer plus pour la cantine de son
enfant pour que le petit d'à côté puisse manger+ ».
La cheffe de file des socialistes de la commission Education,
Claudia Rouaux, a admis: « Cette PPL nous a d'abord bousculés,
les socialistes préfèrent auditionner d'abord... Mais elle a
le mérite d'ouvrir un débat ».
Mâcon Infos - 13 janvier
2022
Grève
dans l'éducation nationale : 200 manifestants réunis devant
l'Inspection académique
Le moment est historique. Parents d'élève, enseignants.es et
personnel de direction étaient mobilisés pour la même cause ce
13 janvier 2022, celle d'une école juste et libérée des
pesanteurs et contraintes envahissantes de l'administration.
Pour cela, ils demandent des moyens et d'être entendus par le
ministre.
Accablés par les protocoles successifs pour lesquels ils
apprennent les changements dans les médias et dont ils
prennent connaissance à la dernière minute, accablés par le
manque de profs et d'équipements de protection fiables,
accablés par les lourdeurs administratives, les enseignants.es
et directeurs.trices d'école ont fait savoir leur ras-le-bol
cet après-midi devant au pied de la cité administrative où se
trouve l'inspection académique.
« Pas de négociation avec le ministre Blanquer, il est dans le
déni permanent. Mais ce n'est pas nouveau, c'est son mode de
gouvernance. Sauf que là, avec la crise sanitaire, les
difficultés ont augmenté et sont plus pesantes que jamais »
alertent les représentants syndicaux, appelant chacun et
chacune à témoigner, à parler. « C'est nous qui tenons l'école
! Pas vous M. le ministre » lâchait Nathalie Bourceret (FO)
applaudie par les manifestants.es.
On a évidemment pensé aussi aux enfants en ce jour de grève :
« Nous avons eu une formation récemment sur la posture
bienveillante et sécurisante vis à vis des élèves. Et bien
sachez que quand on les envoie faire des tests tous les deux
jours, je n'y arrive plus. Au contraire, je suis malade pour
eux » lançait une enseignante.
« Ces tests PCR successifs, tous les deux jours, quand un
élève est covid positif dans une classe, à ce niveau-là, on
est dans la maltraitance » confirmait une directrice d'école.
« L'école ouverte, c'est bien joli, mais faut avoir les moyens
nécessaires pour qu'elle fonctionne normalement. Aujourd'hui,
on fait de la garderie. C'est ça l'école républicaine ? Tout
le monde est sous pression. Et le ministre qui ose dire qu'on
manifeste contre un virus !.. L'école est sinistrée non pas
par un virus mais par une politique. Il est temps qu'il ouvre
les yeux. »
D'autres journées de mobilisation sont envisagées dans le mois
de janvier ? « pour ne pas que ce 13 janvier ne serve-t'a rien
» – notamment le 22 janvier, un samedi, pour une mobilisation
avec les parents d'élève. Les détails de cette journée ne sont
pas encore définis.
Les syndicalistes ont évoqué également la journée du 27
janvier, avec une mobilisation de toute la fonction publique.